P A R E N T H E S E S

Parenthèses n°24 - 2017

Chaque année, les élèves de 4 classes de CAP et Bac Professionnel retranscrivent leur compréhension de l’œuvre littéraire étudiée par l’écriture d’un texte autobiographique. L’ensemble des textes forment les chapitres d’un recueil annuel intitulé PARENTHESES, qui sont ensuite illustrées en cours d’art plastique.

À l’issue de la lecture et de l’analyse de l'œuvre de MARIVAUX, LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD, deux sujets distincts ont été proposés au choix à chaque élève. Tous les textes d’écriture s’appuient sur une citation tirée de la pièce de MARIVAUX et débouche sur un devoir autobiographique réalisé en classe en deux heures. L’ensemble des productions reproduit ici a été ensuite illustré en arts appliqués, puis saisi en cours d’informatique par la classe de 1ére Bac Gestion Administrative.

TEXTES EXTRAITS DU PARENTHESES 2016



Textes autobiographiques à partir d'extraits du roman d'Alain FOURNIER,
LE GRAND-MEAULNES


Dans le ventre d’une femme, il y avait un embryon qui était en train de grandir, un enfant qui pouvait faire du mal et du bien au monde. Je ne sais pas où je vais, mais je sais d’où je viens. C’était tout noir ! Il n’y avait pas de lumière, j’étais liée par ma petite maison.
Deux mains m’ont sortie pour me donner la vie encore une fois !
Tant de lumière m’empêchait d’ouvrir les yeux sur les personnes à côté de moi, sur ma famille dressée comme les personnages de ma vie. Voilà qu’arrivait encore une actrice dans ce théâtre du monde pour y jouer la tragédie ou la comédie ! Eh, comment ne savais-je pas encore que la vie est un horizon dont personne ne peut contempler la fin! Petit à petit, j’ai grandi ; je n’étais plus un bébé, maintenant j’étais une enfant, toujours curieuse, très curieuse…
H.F.


« Comme quelqu’un qui n’a pas trouvé ce qu’il cherchait » mais que cherche un homme ? Les hommes se retrouvent sur Terre comme ça, sans instruction, sans consigne sur la conduite à tenir, essayant vainement de construire quelque chose de durable, de rester dans les souvenirs, dans les mémoires. Beaucoup courent après la gloire, la richesse et la célébrité, mais tout cela est aléatoire et passager.
Nombres de peintres célèbres vivaient dans la misère de leur vivant et à quoi sert la célébrité une fois dans la tombe ?
Moi, je ne cherche rien de particulier, sinon la joie, le bonheur, l’amour. En résumé, je cherche la vie, la vraie vie. Celle qui peut être dure, mais qui est tellement belle. Je cherche l’émerveillement devant les choses simples, l’attendrissement devant la vie naissante, l’éblouissement devant la beauté du monde. Je cherche le bonheur, la sérénité, la patience, l’amour.
M-L C


Heureuse, malheureusement je n’ai pas souvent eu l’occasion d’éprouver ce sentiment. J’étais toujours malheureuse car le destin est tombé du ciel pour me faire mal trop mal à moi et à ma famille. Malgré toutes les difficultés de la vie, je n’abandonne pas. Quand tout va mal comme c’est souvent le cas, quand la vie semble dure et pleine de tristesse, quand l’argent manque et que les dettes s’accumulent, quand tu veux sourire mais que les larmes parlent, quand les lendemains semblent lointains et que le moral est plus bas que terre, « Reprends ton souffre Mais n’abandonne jamais ! » Parce que la vie n’est qu’un combat sans fin.
E. N.